FAQ
Le radar peut-il détecter de la grêle?
Le fait qu'un radar puisse déterminer si les précipitations sont constituées de grêle dépend du type de radar. Un radar à simple polarisation, comme celui de Wideumont ou de Zaventem, détecte la pluie, la neige et la grêle, mais ne peut pas distinguer ces différents types de précipitations. Un radar météorologique équipé de la technique de la double polarisation permet généralement de faire cette distinction, et peut donc directement détecter la grêle.
Néanmoins, à l'aide d'un radar à simple polarisation, on peut aussi estimer de manière indirecte si de la grêle se forme ou non dans une cellule orageuse. Un radar météorologique balaie l'atmosphère à différents angles d'élévation. Cela permet d'obtenir une représentation à trois dimensions des réflectivités dans l'atmosphère. Ce champ de données 3D permet ainsi de faire apparaître l'extension verticale des zones de précipitations. L'altitude à laquelle les précipitations sont générées peut ainsi être estimée.
Cette information est particulièrement utile car l'intensité des précipitations orageuses est fortement liée à l'extension verticale des cellules. L'apparition ou non de grêle dépend notamment de l'altitude à laquelle les précipitations sont générées. Les données des radars de Wideumont, Jabbeke et Zaventem sont utilisées pour produire en temps réel une carte indiquant la probabilité de chutes de grêle.